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Saïed : La Tunisie n’est pas un garde-frontières des autres pays

Le président de la République, Kais Saïed, a indiqué, lors d’une visite inopinée, effectuée ce samedi à Sfax, qu’il est venu s’enquérir de la situation des migrants irréguliers subsahariens dans cette ville.

"On est tous des Africains. Ces migrants sont nos frères et on les respecte, mais la situation que connaît la Tunisie n’est pas normale et il faut mettre un terme à ce problème (…) On assume notre responsabilité dans la préservation de l’Etat et de sa souveraineté et on refuse tout traitement inhumain de ces migrants qui sont les victimes d’un ordre mondial qui les considère comme des "numéros" et non comme des humains. L'intervention sur ce phénomène doit être humanitaire et collective, dans le cadre de la loi", a-t-il dit.

Il a ajouté que la solution ne doit pas être imposée, au détriment de l’Etat tunisien et que la Tunisie ne peut jouer au garde-frontières des autres pays. Il a, également, souligné que la Tunisie protégera les migrants subsahariens contre toute agression, à condition qu’ils respectent la loi tunisienne.

"Ces personnes, qui sont les victimes de la pauvreté, des guerres civiles et de l’absence de l’Etat, ont pris refuge en Tunisie. Ceux qui prétendent être les défenseurs des droits de l’Homme acceptent-ils cette situation ?", s'est-il demandé.

 

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